Conseil d’administration

Ancienne missionnaire évangélique, Mélanie voit sa foi s’effondrer vers la fin vingtaine. Ce chemin très douloureux la pousse à écrire un mémoire sur le sujet de la déconversion, puis à publier un premier livre: Déconversion.

Suite à ces publications, elle ouvre un groupe Facebook privé pour réunir ceux et celles qui la contactent et qui passent, eux aussi, par une grande remise en question identitaire. Pendant la pandémie, elle dirige l’écriture puis la publication de l’ouvrage collectif Ils ont décroché de la religion.

Alors que le groupe Facebook dont elle est à la tête voit son nombre augmenter, un ami la presse de considérer la possibilité de démarrer un OBNL afin d’offrir un soutien plus concret à ceux et celles qui quittent leur milieu religieux. Elle se lance donc, avec deux partenaires, dans la mise sur pied de l’OBNL qu’est Nouvelles racines.

Mélanie est aujourd’hui titulaire d’un baccalauréat en enseignement et d’une maîtrise en psychosociologie. Elle est enseignante au primaire, coach en voyage et auteure. Elle se plait à danser, randonner et découvrir le monde.

Ayant grandi dans une église baptiste, Élisabeth a choisi de quitter cette communauté au début de sa vingtaine lorsqu’elle a commencé à remettre en question ses croyances et son vécu. Elle a été particulièrement attirée par les récits des anciens membres de communautés religieuses et sectaires, ce qui l’aida à avoir un regard différent sur son passé. Cette période de questionnement l’a menée sur un long chemin de reconstruction identitaire, où elle s’est vue confrontée au manque de ressources et de connaissances thérapeutiques pour aider ceux qui ont vécu des expériences similaires. Passionnée par les causes qui lui tiennent à cœur, notamment la santé mentale et le fait de donner une voix aux autres, elle est titulaire d’un baccalauréat en psychologie de l’Université de Bishop’s et est actuellement candidate à la maîtrise en orientation à l’Université Laval. Elle ambitionne d’obtenir un permis de psychothérapie pour pouvoir mieux soutenir sa communauté.

Raphaëlle est née au sein de la secte de la Mission de l’Esprit-Saint. Durant sa vie, elle a remis en doute leurs enseignements et modes de pensée à plusieurs reprises. Sa tendance grandissante vers le féminisme et ses dépressions l’ont poussée à aller chercher de l’aide extérieure par manque de soutien à l’intérieur de sa propre communauté. C’est à ce moment que son processus de déconversion a pu s’enclencher naturellement. Elle a quitté définitivement la secte à l’âge de 27 ans, mariée avec 2 jeunes enfants.

Son parcours de reconstruction n’a pas été et n’est toujours pas facile. Toutefois, elle profite de sa nouvelle identité en tant que femme libre et peut maintenant faire usage de ses droits les plus fondamentaux qui lui ont été restreints ou interdits dans la secte: le droit à l’éducation, l’accès au marché du travail, les modes de contraception, la liberté de socialiser avec les gens peu importe leur provenances et croyances, afficher son style et ses couleurs sans retenue, etc.

Aujourd’hui, elle est en voie d’obtenir un diplôme d’études professionnelles en comptabilité. Elle a su se réinventer et occupera, sans plus aucune contrainte, un poste qu’elle n’aurait jamais pu rêver occuper avant.

Elle aime passer du temps avec son mari; son pilier, et ses enfants; la prunelle de ses yeux. Elle adore apprendre, découvrir et vivre de nouvelles expériences. Elle ne se limite plus, désormais!

Ancien Témoin de Jéhovah, Daniel est banni de sa communauté à la fin de l’adolescence. Il embarque sur son chemin de retour à soi et de reprise de pouvoir personnel, et cela le mène à développer une nouvelle façon de voir le monde. Il est aujourd’hui dirigeant d’une entreprise prospère et se plait à danser le swing, faire du breathwork, marcher en nature et passer du temps avec ses enfants.

Ancien baptiste, Étienne remet en question la dénomination religieuse de ses parents au début de sa vie adulte. Cette période de remise en question des différentes religions dans le monde l’a progressivement mené à une réflexion plus large sur la manière de trouver la bonne religion pour satisfaire les critères divins.

Durant cette quête de vérité absolue et de remise en question qui s’étale sur plusieurs années, il cherche à comprendre pourquoi chaque religion est convaincue qu’elle est la bonne. En lisant sur la psychologie humaine, l’effet de groupe et d’appartenance, ainsi que les biais cognitifs, il trouve des réponses à ces questions. Au fil des ans, il passe finalement de fervent évangélique à athée.

Ayant vécu une crise identitaire et cherchant de nouveaux repères après la perte de sa foi, il souhaite aider ceux qui cherchent à se créer de nouvelles racines identitaires.

Il est aujourd’hui marié, papa de 3 enfants et travaille dans le milieu de l’informatique.